
Titre : 8865
Auteure : Dominique Legrand
Éditeur : Hugo new way
Nombre de pages : 277
Prix : 17 €
Date de publication : 12 mars 2020
Résumé :
Une jeune fille et sa mère s’engagent contre la souffrance animale…
Julia Hoffmann, comédienne, vit seule avec sa fille de quinze ans, Alice. Après une longue traversée du désert, sa carrière semble enfin redémarrer. Dans son emploi du temps bien chargé, elle s’aménage régulièrement
des virées à la campagne avec Alice, chez les grands-parents.
Là-bas, elles font la connaissance de celle qu’elles vont bientôt baptiser Doucette : une jolie vache qui vient d’avoir un veau. Doucette, immatriculée 8865, devient leur rendez-vous régulier. Alice aime lui rendre visite dès qu’elles en ont l’occasion. Jusqu’au jour où une camionnette se gare devant le champ.
Deux hommes en sortent, enlèvent le veau et le chargent dans le véhicule.Bientôt, c’est au tour de la vache d’être promise à l’abattoir. Julia et Alice vont alors lever sur voile sur les dessous du traitement animal, et rapidement, la viande ne devient plus une option. Un beau jour, Doucette a disparu de son pré. Julia va alors tenter l’impossible pour la sauver de son destin programmé.

Mon avis :
C’est une lecture belle et touchante sur un duo de mère et fille qui va se révolter contre la souffrance animale.
J’ai aimé ma lecture, elle était super addictive.
La relation entre la mère et sa fille est juste magique, comment ne pas s’attacher à elles ?
Pas une seule fois je me suis ennuyée, il y a toujours de l’action.
Une chose que j’ai adoré : les références ! ( exemple : Freddy Mercury est cité plusieurs fois et ça m’a mis le sourire au lèvres 🙃 ).
L’évolution d’Alice ( la mère ) est impressionnante.
Durant cette lecture, elle passe par beaucoup d’émotions et on ne peut que les ressentir avec elle. Son développement personnel est vraiment impressionnant, c’est pourquoi je m’attarde sur ce personnage.
Julia est actrice, et c’est un des points que j’ai préféré dans le livre : on en apprend beaucoup sur cette carrière. Il y a quand même un point négatif selon moi : je trouve ce livre très accusateur.
Les personnages qui mangent de la viande ne peuvent que se sentir coupables et je pense qu’il aurait été mieux de proposer différentes solutions plutôt que d’accuser les lecteurs.
C’est pour moi le seul point négatif de ce livre, j’ai aimé tout le reste, que se soit l’écrire fluide, le contraste entre la campagne et la ville, Doucette (voir résumé), Alice et sa fille…
En revanche, certains passages décrits sont choquants, donc pour un public averti.